Carnets noirs

si 'MR MERCEDES' vous tenait sous son emprise le 2em de la trilogie et parfait et il emmène mine de rien vers le 3em opus. BRAVO M. S. KING

Mais où s'arrêtera t il ? Probablement nulle part. Mais quand s'arrêtera t il ? Probablement jamais. Je rentre des Etats Unis. J'ai vu en librairie son prochain roman (encore inconnu en Europe). Le pitch est encore plus alléchant que Carnets Noirs; une sorte de super synthèse de Mr Mercedes, de celui là et de Stand By Me, écrit il y a des dizaines d'années. Les réminiscences de l'enfance semble lui être importantes au fur et à mesure que l'auteur vieillit. Moi, je m'en réjouis ! Il y a dans ce roman une puissante nostalgie, un profond amour de la littérature et de sa créativité. Même les "méchants" sont instruits et cultivés; c'est très inattendu. Lu en quelques heures à peine, assis dans un siège d'A 380. Je n'ai pas vu le temps passer. Les fans de l'auteur seront comblés. Les autres pourraient bien découvrir ce Roi américain, nouvelliste de très grand talent.

La lecture de ce livre a été, pour moi, totalement gâchée par la traduction. M. Mercedes était bien traduit, dans un bon français, syntaxe et grammaire exemptes de faute. Mais là ! Honte aux éditions Albin Michel (éditeur avant Le Livre de Poche) qui ont sacrifié à la facilité, au "parler d'jeuns" dans le but sans doute de fidéliser un lectorat d'ados fâchés avec notre langue. Passe encore que dans les dialogues passent à la trappe les négations, que "Y a qu'à" remplace "Il n'y a qu'à", "Faut que" au lieu de "Il faut que", "Y a plus rien" pour "Il n'y a plus rien" etc... Mais dans la partie narrative, c'est tout bonnement insupportable car aberrant. La lecture est faussée. On se surprend à corriger dans sa tête par réflexe, à rebâtir les phrases, et parfois à chercher à comprendre car l'absence de négations obscurcit souvent le sens. De surcroît, le lecteur est traité comme un imbécile incapable de comprendre que tel personnage est en colère quand il crie: le mot "colère" est écrit en italique. "Crie" également". Les pages sont constellées de termes en italique, genre "enfoncez-vous le sens dans le crâne, abrutis de lecteur". Je tenais à m'assurer que S.King n'étais pas à l'origine de cette débâcle. Je me suis donc procuré le livre en anglais ( Finders Keepers) et ai comparé la version originale et la VF. Et là, surprise, le texte anglais est tout ce qu'il y a de normal. Avec les négations qui s'imposent, les tournures correctes, et PAS d'italiques. Donc le saccage est bien le fait de l'éditeur français et du traducteur. Avec pour résultat une insulte au lecteur, à l'auteur et à notre belle langue.Je n'ai même pas d'avis sur l'histoire tant je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre massacré !Je me dois de préciser que je suis traductrice et que si je rendais à mon éditeur un texte aussi mauvais, je serais illico sommée de renoncer à mon métier et d'aller vendre des bonbons sur un marché.

Que les inconditionnels de Stephen King soient avertis… tout comme Mr Mercedes, pas une once de fantastique dans Carnets Noirs.Un pur thriller qui révèle Stephen King comme grand maître du genre.Bien que ce soit la suite de Mr Mercedes, cet opus peut être lu en one shot sans problème.Tout commence en parallèle à l’histoire de Mr Mercedes. Des cambrioleurs s’introduisent chez un célèbre romancier pour lui voler ses carnets (noirs) qui renferment les deux tomes suivants d’une saga et son argent.Mais le cambriolage tourne au meurtre. Après avoir tué ses complices Morris enterre son magot avant d’être arrêté pour viol aggravé et être condamné à perpèt.Quand il ressort quelques 30 ans plus tard, son magot a disparu…Je ne vous en dirai pas plus.Un roman à ne pas rater !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu cet auteur auquel j'ai été fidèle une bonne partie de mon adolescence mais dont les empreintes que laissaient au fond de moi ces histoires étaient devenues trop pesantes.Le sujet de "Carnets noirs" m'a d'emblée donné envie de m'y remettre et je n'ai pas regretté si ce n'est que j'ai été un peu "déçue" de n'être pas plus angoissée, malmenée durant la lecture. Oui, je sais : "faudrait savoir" ;)Je n'avais pas lu "Mr Mercedes" et cela ne gêne en rien pour suivre cette histoire qui se suffit à elle même. En revanche, maintenant que j'ai fait la connaissance de Bill Hodges et de son équipe, rencontré l'inquiétant patient de la "clinique des traumatisés du cerveau", j'attends la suite avec impatience !